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Cécile Gilbert a commencé sa vie professionnelle après un bac+5 en commerce chez Leroy Merlin où elle est restée 12 années, avant de faire un métier de maman à temps plein et de repartir en banque. Un jour, Cécile a eu le coup de cœur pour une entreprise. « Je me suis toujours dit que je voudrais un jour reprendre une société dans l’univers de la décoration, car c’est ce qui me plaît, c’est un univers que j’aime. »

L’éducation et l’expérience vers une culture de l’entrepreneuriat

 « Je suis venue acheter des produits dans un entrepôt à Bouvron, et je me suis dit que c’était cette boîte-là que je voulais acheter. J’ai eu le coup de cœur sur l’entreprise. J’ai attendu 3 ans avant d’oser leur proposer de racheter leur société. J’ai ainsi concrétisé ce projet. »

« J’ai voulu reprendre une boîte parce que j’avais le parcours professionnel et scolaire qui me permettait de me faire confiance et de me sentir apte à le faire. Je suis aussi enfant d’entrepreneurs, mes parents ont un commerce et m’ont toujours soutenu. J’ai même une anecdote : mes parents ont vendu leur commerce à mon frère le même jour où j’ai racheté cette société. Une belle journée pour tous ! »

 

Un accompagnement Initiative pour plus de sérénité

« Ma banquière m’a parlé d’Initiative Loire Atlantique Nord (ILAN), et j’ai rapidement pu échanger avec Camille Guyet, directrice d’ILAN. Elle s’est lancée dans le projet aussi rapidement que moi, et a validé le projet sans souci. J’ai monté un business plan pour passer en Comité d’Agrément et j’ai eu une réponse positive rapidement. ILAN m’a accompagné sur ce projet et m’a permis d’avoir plus de sérénité concernant la trésorerie de mon entreprise. »

Le Design de la table propose de la vente de vaisselle et d’objets de décoration en céramique dans 9 points de vente différents (Dinard, Quiberon, Vannes, Guérande, La Baule, Pornic et Noirmoutier et les entrepôts de St Gilles Croix de Vie et Bouvron). L’entrepôt principal à Bouvron sert à réceptionner la marchandise, à préparer et à sourcer les approvisionnements pour les boutiques. Cet entrepôt est aussi ouvert tous les samedis et le premier dimanche du mois aux particuliers et pendant la semaine pour les professionnels.

 

Des projets pleins la tête et un développement contrôlé

 « La suite de mon projet est d’ouvrir deux nouveaux entrepôts l’an prochain. J’essaie aussi de structurer tous les points de vente pour avoir une vision plus globalisée et plus d’analyse sur ce qui s’y passe.

Jusque-là, je ne courais pas du tout après les opportunités, je les ai même stoppées, car à un moment, il était même question de franchiser le concept. Au bout de 10 mois, ouvrir un point de vente, c’est rapide, même si tout s’est bien passé. Mais aujourd’hui je ne suis pas dans l’urgence de développer davantage. L’entreprise est viable, ce n’est que du plus. Je ne fais pas la course au développement intempestif.

Je pense qu’il faut savoir faire les bons choix, pas à la hâte, pour ne pas regretter et mettre en défaut la société. »

 

<-- Retrouvez l'interview de Laure Chentrier avec sa boutique d'objets d'art