Partager :
Laurie Charrier, pâtissière, vendeuse alimentaire puis ébéniste de formations, a un jour voulu changer complètement de cursus pour trouver un métier en accord avec ses valeurs. L’épicerie « La tête dans l’vrac » est né en 2020 avec l’accompagnement et le financement d’Initiative Loire Atlantique Sud et d’une marraine.

Un parcours varié et des valeurs bien ancrées

« Mon parcours est assez varié. J’ai commencé par un CAP en pâtisserie, pour finalement partir plutôt sur un CAP en vente alimentaire pour travailler 6 ans en boulangerie. J’ai ensuite eu envie de changement, j’en ai profité pour voyager avant de devenir ébéniste.

« Je n’ai pas voulu continuer dans ce métier. Je me suis alors posé la grande question : que faire ? Je suis très portée sur la nature et l’écologie, j’aime les gens et partager. Tout s’est alors combiné, je me suis lancé dans la vente alimentaire en vrac, pour sensibiliser les gens sur des produits locaux de bonne qualité, et bons pour l’environnement. J’ai donc créé ma boutique complétement à mon image, avec mon ancien métier d’ébéniste, j’ai réalisé la majorité des meubles moi-même. »

 

 

Un accompagnement essentiel avec Initiative Loire Atlantique Sud

« Le contact avec Initiative Loire Atlantique Sud s’est fait assez naturellement et rapidement après un 1er rdv avec mon banquier qui m’a parlé de l’association. Le prêt d’honneur que l’on m’a accordé m’a beaucoup aidé auprès de la banque. J’ai aussi bénéficié d’un accompagnement avec le soutien de ma marraine que je trouve essentiel.

En début d’activité, quand un entrepreneur est novice, avoir quelqu’un à qui poser des questions, prendre le temps de répondre, a été pour moi super apaisant, et c’est surtout comme ça que l’association m’a aidé.

Ma marraine est même aujourd’hui devenue une bonne cliente que je revois régulièrement. »

 

Une multitude de produits pour un prix attractif

« La tête dans l’vrac est ouvert depuis juillet 2020 à Machecoul. Pour faire simple, ma boutique est comme une grande surface en version vrac et locale, où l’on va à l’essentiel et où l’on peut tout trouver. Mes produits ne sont pas tous bio, mais plutôt tous locaux, pour moi, c’est plus important, car le bio n’est pas forcément gage de qualité. Je pense qu’il faut casser le mythe du vrac cher. Le vrac au kilo peut faire peur car nous n'avons pas l'habitude d’en consommer, mais lorsqu’on en consomme on s'aperçoit que c'est accessible à tous les budgets »

« Mon projet pour la suite est d’être toujours à la recherche de nouveaux produits qui peuvent intéresser mes clients et être en accord avec mes valeurs, tout en développant ma notoriété en participant par exemple à des marchés. »

 

  

Retrouvez les produits de la boutique sur le site internet : www.latetedanslvrac.com

 

   <-- Découvrez La spiruline, un produit d’avenir avec Adrien et sa ferme aquacole : Solzen Spiruline